3. La nature : 1 - le Lac de Côme - 1
Le lac de Côme C’est le troisième lac italien, avec une superficie de 145km2, un périmètre de 170 kms, et c’est le second bassin le plus profond d’Europe avec ses 410 mètres ; il a 46 kms de long et une largeur de 650 m. à 4,3 kms. Il a la forme d’un Y renversé avec ses deux bras de Côme et de Lecco. Il est formé par le fleuve Adda qui pénètre dans le lac au bout de 121 kms de son cours pour en ressortir à Lecco et aller se jeter dans le Pô. Pendant la préhistoire, le lac servit de moyen de communication entre la plaine du Pô et la Suisse et l’Allemagne, les routes côtières ne se réalisant qu’à partir du XIXe s. Les Romains y fondent la ville de Côme, lieu stratégique pour la défense de la plaine du Pô et tête de pont vers le Nord de l’Europe. C’est à cette époque que commence l’appréciation esthétique du lac, Cassiodore en célèbre les beautés et Pline le Jeune décrit le plaisir de vivre dans ses villas. Son nom latin était « Larius », d’une racine pré indoeuropéenne « lar » qui signifiait « lieu creusé » ; à partir du Moyen âge, on l’appela « Lacus Comencinus » ou « comensis » qui devint « lago di Como ». Mais on utilise encore «Lario ».Après l’invasion lombarde, la période communale marqua une reprise de l’activité économique et artistique, avec les « maîtres de Côme » (les « Comacini »), tailleurs de pierre et maçons qui ont probablement hérité des techniques romaines et qui sont consacrés par un édit lombard de 643 ; leur nom vient soit de l’île « comacina » sur le lac de Côme soit du latin « cum machinis » indiquant les outils qu’ils utilisaient ; ils ont eu un rôle essentiel dans le développement de l’architecture et de la sculpture romanes en Italie, en Bourgogne et en Europe. Ces « libres maçons » constituaient une corporation, étaient organisés en « loges » par lesquelles se transmettaient leurs connaissances et leurs symboles, parmi lesquels le compas et la rose. Ils seront un des antécédents de la « franc-maçonnerie ». La domination espagnole, encore aggravée par les épidémies de peste, crée une situation de crise, par la pression fiscale qu’elle exerce : l’industrie de la laine régresse au profit de celle de la soie. Au XIXe s., le tourisme international trouve place sur les bords du lac, encouragé par la douceur du climat et par l’enthousiasme des romantiques, de Manzoni à Stendhal, de Byron à Franz Liszt qui se réfugie sur le lac de Côme avec sa maîtresse Marie d’Agoult et y compose le second volume des Années de pèlerinage, de Flaubert qui disait : « Ici je voudrais vivre et mourir » au duc de Windsor et aux nombreux acteurs des films qui furent tournés dans ce décor. Cette architecture des villas et des grands hôtels respecta cependant l’environnement naturel des bords de lac. Ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale que la motorisation, le développement des résidences secondaires et des plages privées, le tourisme de masse, firent apparaître de graves problèmes écologiques et environnementaux. Cela fait l’objet de nombreuses discussions entre les pouvoirs public et les Comités de citoyens ou les personnalités comme George Clooney qui défendent l’environnement : en 1997, la Région de Lombardie avait libéralisé les autorisations de construction délivrées par les Communes, mais en 2007, une loi impose un contrôle de l’État donné par la surintendance aux Beaux-Arts pour la sauvegarde de l’environnement et du paysage lacustre. Est demandé  en outre le classement du « Lario » sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Après la visite de Côme, nous parcourrons la route de Côme à Menaggio, puis nous traverserons en bateau de Menaggio a Bellagio, pour revenir à Côme et à Varese. ` CÔME La zone est habitée dès le IXe s. av.J.C. sur une voie de communication entre les Alpes et la vallée ; au VIe s. av.J.C., les Celtes y installent des fortifications, mais ils sont vaincus en 196 av. J.C. par les Romains qui construisent un « castrum » (« Comum Oppidum ») qui devient « municipium » sous César en 59 av.J.C. et se dote d’un théâtre, d’une basilique, de thermes, tandis que la campagne environnante est soumise à la colonisation et à une centuriation régulière. La ville est conquise en 569 par les Longobards qui construisent des églises, dont S. Eufemia et S. Fedele. C’est à cette époque que se développe l’activité des « maestri comacini ». Entre le XIe et le XIIe s., la Commune s’étend et devient puissante, elle est donc en rivalité avec Milan ; les Visconti l’emportent en 1335. La construction à Lecco d’un pont provoque la montée des eaux du lac et il faut surélever le sol. En 1447 les Milanais démolissent la forteresse et commencent la construction de la cathédrale. Sous les Espagnols, l’économie s’écroule et se développe à nouveau sous la domination autrichienne (industrie de la soie). La ville grandit au XIXe s., 9810 habitants en 1859, 43714 à la fin du siècle, 80510 aujourd’hui. ; en 1871 on comble une partie du port  (emplacement de la place Cavour) et on ouvre la via Plinio entre cette place et la cathédrale. Les communications se développent : ouverture du tunnel du Saint Gothard en 1882, ligne Côme-Milan, funiculaire pour Brunate en 1893. L’entre-deux guerres connaît une grande activité architecturale (l’école rationaliste du CM8) et picturale (Carla Radiali, Aldo Galli, Mario Radice, Manlio Rho). La seconde guerre mondiale détruit beaucoup, il faut reconstruire et les banlieues s’accroissent. Malgré la concurrence chinoise, l’industrie de la soie reste vivante grâce à ses productions de haute qualité ; le tourisme est aussi une importante source de revenus. Commencer la visite place Cavour (voir la décoration de l’hôtel Métropole et Suisse de Giuseppe Terragni en 1927), puis la via Plinio créée en 1875-6 (édifices des années ’20). On arrive à la Cathédrale. Œuvre de la culture des « maestri comacini », elle est commencée en 1396 sous l’impulsion conjuguée des fidèles, de l’Église et des marchands. Elle provoque une modification du quartier : mutilation du Broletto, démolition du palais du Prétoire, réduction de 6 travées de l’église San Giacomo (Cf le plan ci-dessous). La façade, de style gothique tardif avec des éléments Renaissance est exécutée en 1455-86 ; les décorations de sculpture sont achevées au début du XVIe s. Statues de Pline l’Ancien et Pline le Jeune ; portrait de Cicco Simonetta, secrétaire de Francesco Sforza). Les portails sont décorés par Giovanni Rodari ; dans la lunette gauche, Adoration des bergers, dans la lunette centrale, Adoration des Mages, à droite, Présentation de Jésus au Temple. Entre les deux fenêtres médianes, Vierge et 4 Saints, et au-dessus Rosace sculptée en 1486 ; sur les côtés, statues de Gabriel et de l’Assomption de la Vierge et plus haut, Christ ressuscité entre deux anges. Sur le flanc droit, portail (A sur le plan) : Fuite en Égypte et dans l’arc, Vertus théologales. L’abside ne fut réalisée qu’en 1627-33 à droite et en 1665 à gauche, la  coupole de Filippo Juvarra en 1740, sans que cet espace de temps nuise à l’unité de l’ensemble. Sur le flanc gauche, Porte de la Rana (la Grenouille. B) de Tommaso Rodari, riche d’ornements, Visitation, anges musiciens, etc. L’intérieur est en croix latine à 3 nefs. Les 2 bénitiers soutenus par des lions appartiennent à l’ancienne basilique. Le Baptistère (Z) est un petit temple circulaire sur 8 colonnes (1592), la vasque est du XVe s. avec bas- reliefs représentant la vie de Jean-Baptiste. Entre les colonnes, tapisseries de Ferrare, Anvers et Florence ; à la 5e travée, grandes orgues du XVIIe s. (C) = autel de S. Ambroise (1482) ; (D) = Monument au cardinal Gallio (1527-1607) ; (E) = ancone en marbre avec Histoires de la Passion (Rodari, 1492) ; (A) = portail latéral droit (Rodari, 1509) ; (F) Sarcophage de l’évêque Bonifacio da Modena (1347) en dessous du mausolée du comte Giovanni Paolo Della Torre ; (G) = autel de S. Abbondio, patron de la ville (ancone en bois avec Vie du saint, Fuite en Égypte de Gaudenzio Ferrari et Épiphanie de Luini ; (H) = Conversation sacrée de Luini ; (I) = sous l’orgue étendard avec Crucifixion et S. Abbondio ; (J) = chapelle de l’Assomption, autel baroque de 1689 ; (K) = Sacristie, avec Couronnement de Marie dans la voûte ; (L) = grand autel baroque en marbre, onyx et bronze doré (1728) ; vitraux peints en 1861 et 1866, ambon  fait d’un relief de 1317 de l’ancien grand autel ; (M) Coupole de 75 mètres refaite après l’incendie de 1935 ; (N) = Chapelle du Crucifix de 1665 ; (O) = Sacristie des chanoines ; (P) Déposition, groupe de Tommaso Rodari (1498), buste de Pie IX (1885) ; (Q) = sous l’orgue, étendard de la confrérie de S. Abbondio (1608-10) ; (R) = à gauche de l’autel, Mariage de Marie, de Gaudenzio Ferrari ; (S) = sarcophage de Giovanni degli Avogadri (1293) surmonté de l’urne de Benedetto Giovio (1556) ; (T) =ancone de Tommaso Rodari (1493) ; (U) = Vierge à l’enfant et saint (1502) ; (V) = Tabernacle gothique pour les saintes huiles. À gauche de la Cathédrale, le Broletto (photo ci-contre), palais du Podestat construit en 1215, restructuré en style gothique-Renaissance à la moitié du XVe s., transformé en théâtre en 1763, puis restauré et rouvert au public en 2001. La Tour de la Commune a été reconstruite en 1927. Derrière le Broletto, à gauche de la Cathédrale, place Grimoldi, l’église San Giacomo, construite au XIe s., réduite à 3 travées par la construction de la cathédrale. Au Nord de la place Grimoldi, le palais de l’Évêque remonte à 1013, est restructuré et englobe la Chapelle de S. Michel, baptistère paléochrétien. Voir la place Roma, au n° 41 (angle via Bianchi Giovini), la loggia du palais du cardinal Branda Castiglioni (1466-87. Voir plus loin Castiglioni Olona) ; au n° 34 le portail renaissance du palais Rodari Odescalchi, la petite église San Provino. On prend la via Rodari jusqu’à la place Verdi (Au n° 9, palais Renaissance et à côté une tour du XIIIe s.) ; sur la place, Théâtre Social (1811-13) ; sur la gauche, de l’autre côté de la voie du chemin de fer, l’ancienne Maison du Fascio, œuvre la plus connue de Giuseppe Terragni (1933-36). Par la via Vittorio Emanuele II, on arrive à la Mairie (palais Porta Cernezzi,  du XVIIe s.) et à l’église San Fedele, du XIIe s. (photo façade ci-contre) : portail postérieur flanqué de reliefs monstrueux, beau témoignage de la sculpture romane de Côme. Il y eut une première église aux V-VIe s., puis une seconde aux X-XIIe s. dont l’intérieur est enrichi aux XIV-XVe s. (A) = fresque de 1504 ; (B) = restes de fresques du XIVe s. ; (C) = lion stilophore du bénitier , du VIIIe s. , come celui de (F) ; (D) = abside ; (E) = transept gauche, Mariage de la Vierge, Adoration des Mages et des bergers, Assomption de la Vierge ; (G) = Transept droit, Mystères de la Passion du XVIIIe s. Sur la place San Fedele, ancien Forum romain et jusqu’au XVIIIe s. centre commercial avec le marché aux grains, anciennes églises transformées, palais des XVe et XVIe s. avec des loggias en encorbellement. En suivant la via Odescalchi, on trouve à gauche la via Giovio, puis la place Medaglie d’Oro où se trouve le Civico Museo Archeologico Paolo Giovio consacré à celui qui fonda le plus ancien musée du monde en 1536 (témoignages de préhistoire, de la civilisation de Golasecca, d’Égypte et de Grèce. Relié à lui par une passerelle, le Civico Museo Storico  Giuseppe Garibaldi (témoignages des XVIII-XIXe s.). Par la via Balestra, ouverte en 1930, on rejoint le Boulevard Cesare Battisti, le long d’un reste de muraille : place Vittoria s’élève la tour de Porta Vittoria (1192). En prenant à droite la via Cesare Cantù, puis à gauche via Giovio, on arrive au palais Volpi (1610-30), siège de la pinacothèque (art roman et peinture du XVIe au XXe s.). La via Giovio se termine via Volta. On prend à droite Via 5 Giornate et la deuxième à gauche via Vitani, la plus intéressante de la ville pour ses constructions des XIIIe au XVe s. (Voir les n° 33, 22, 10. Plus loin, la place Perretta est un élargissement fait de 1938 à 1950 aux dépens des édifices anciens ; en 1971, on a restauré une maison du XII-XIVe s., la casa Bazzi Facchinetti dans la rue traverse via Olginati. On arrive place Volta avec le monument à Alessandro Volta de Pompeo Marchesi (1838) et l’hôtel Posta, sur projet de Giuseppe Terragni (1931). En continuant vers les jardins publics, on passe devant le Monument à la Résistance européenne  (1983) et on arrive au Mausolée Volta, érigé en 1927 pour le centenaire de la mort de Volta, temple néoclassique carré avec un pronaos corinthien portant les statues de la Foi et de la Science ; à l’intérieur, souvenirs de Volta. Au bord du lac, Monument aux morts, érigé en 1933 sur un dessin du futuriste  Antonio Sant’Elia. Plus loin, le vélodrome de 1927 et un quartier de bâtiments de l’école rationaliste, le Novocomum, via Giuseppe Sinigaglia (Terragni au n° 24 du boulevard Fratelli Rosselli ; boulevard Masia, l’aéroclub de Terragni et Ponci , 1931, le siège des canotiers et le Cercle de la Vela). Au bord du lac, on peut continuer jusqu’à Villa Olmo, dans un parc public, séparée du lac par un jardin à l’italienne ; avant d’y arriver, autres villas, PallavicinoResta Pallavicini (Léopold Pollack, 1780-93), La Gallia (1615), les villas Visconti et Mondolfo. En suivant le boulevard Giulio Cesare, on arrive au Musée didactique de la Soie ouvert en 1990 pour célébrer l’activité industrielle dont Côme reste un pôle international. Ci-dessous une tordeuse du Musée. Les bords du lac, de Côme à Menaggio. Le lac de Côme mériterait un long séjour, nous n’en aurons qu’un aperçu, mise en appétit pour un séjour plus long. Cette partie de la côte Ouest est la plus exemplaire d’une intense occupation humaine harmonisée au paysage, une suite presque ininterrompue de villas et de parcs, dont l’accessibilité à la côte était essentielle pour les lieux de résidence permanente de nobles et de bourgeois de Lombardie : la circulation par bateau était en effet la plus pratiquée, la route militaire romaine avait été négligée et la route côtière (la « strada Regina », la route de la  Reine) de 34,5 kms est refaite plus récemment à la fin du XIXe s., en particulier pour faciliter le tourisme. Un des éléments d’unité et de beauté de cette côte est l’utilisation de la pierre locale, la pierre de Moltrasio, encore réutilisée aujourd’hui. À Cernobbio, parmi les villas, la Villa Erba Visconti, qu’aimait Luchino Visconti (Savoldi et Borsani, fin XIXe s.) (photo ci-contre), et la Villa d’Este, construite sur projet de Pellegrino Tibaldi de 1565 à 1570, aujourd’hui transformée en hôtel, avec son magnifique jardin à l’italienne. Plus loin, après Carate, Laglio, Brienno, on verra à droite l’isola Comacina, la seule du lac. On entre dans la zone côtière appelée la »Tremezzina », qui a des particularités climatiques  très douces et une concentration très forte de villas, dont la Villa Balbaniello, de Pellegrino Tibaldi (fin XVIe s.). Nous visiterons surtout la Villa Carlotta, à la sortie de l’habitation de Tremezzo.                                                               Tremezzo: Villa Carlotta A 300 m. de l'embarcadère, entrée de la Villa, précédée de la Chapelle funéraire néo-classique des Sommariva, agrandie en 1855 par Giacomo Moraglia (Milan, 1791-1860) et ornée de fresques de Raffaele Casnedi (Varese, 1822-1892) et de sculptures de Camillo Pacetti (Rome, 1758-1826), Pompeo Marchesi (Varese, 1789-1858), Pietro Tenerani (Carrare, 1789-1869) et Benedetto Cacciatori (Carrare, 1794- 1871). Un livret descriptif est en vente à l'entrée en français, anglais et italien. En haut d'un jardin baroque « à l'italienne » en terrasses avec des escaliers en tenailles, la villa est construite au début du XVIIIe s. par le marquis Giorgio Clerici ; la décoration intérieure est due au comte G.B. Sommariva (1ère moitié du XIXe s.). La villa est ensuite acquise en 1843 par la princesse Marianne, femme d'Albert de Prusse, qui en fait don à sa fille Charlotte (d'où le nom) ;  celle-ci ajoute au jardin le parc "à l'anglaise" avec des touffes d'azalées et de rhododendrons. La Villa est aujourd'hui propriété de l'Etat italien. Intérieur: * Salle des Marbres: au centre, Mars retenu par Vénus de Luigi Acquisti (1805) ; le long des murs, statue de Palamède (héros grec de la guerre de Troie, fils de Nauplios) de Antonio Canova (Possagno, 1757-1822), et copies de plusieurs de ses oeuvres; Couple de faunes de Camillo Pacetti, Amour aux colombes de Luigi Bienaimé, Pâris de Pietro Fontana, Buste de G.B. Sommariva de Acquisti ; en haut, fresques de Bertel Thorvaldsen (Copenhague, 1770-1844), Triomphe d'Alexandre à Babylone, dont Napoléon fit faire un plâtre en 1811 pour le Quirinal, puis un marbre en fut tiré en 1816 pour le comte Sommariva (à l'extrémité droite de la fresque sont représentés Thorvaldsen et Sommariva) ; Amour et Psyché, de Tadolini  (1793) sur modèle de Canova (Photo ci-contre). * A dr. Salle des Plâtres: Ebauches de bas-reliefs et de statues pour l'Arc de la Paix de Milan (Acquisti et Pacetti, 1815) ; Terpsichore (Muse de la Danse), de Canova; cheminée en marbre avec frise (Triomphe de Bacchus) de l'école de Thorvaldsen ; * Salle III : Virgile à la cour d'Auguste, de Jean-Baptiste Wicar (1820) ; meubles allemands XIXème s. * Salle Hayez : Toiles de Francesco Hayez (Venise, 1791- 1882) : Le dernier baiser de Roméo et Juliette, Valencia Gradenigo devant les Inquisiteurs, Vittor Pisani libéré de prison ; de Giovanni Migliara (Alessandria, 1785-1837) L 'Herboristerie des Frères ; de Pierre-Jérôme Lordon (Guadeloupe, 1780-1838) Dernière communion d' Atala ; * Salle des vues de Villa Carlotta ; * À gauche de la Salle des Marbres, Salle des Tapisseries: Episodes de la Vie de Jason; * Salle Giuseppe Maggiolini (ébéniste, 1738-1814): deux meubles gravés par G. M. et peints par Andrea Appiani (Milan, 1754-1817) : Achille et Priam; Penthée tué par les Bacchantet ; Mort d'Oedipe à Colonne; * Salle Lodovico Pogliaghi (Milan, 1857-1950) : plafond à motifs pompéiens ; * Salle Appiani : fragments de fresques d'Appiani pour le Palais Royal de Milan, partiellement détruites par le bombardement de 1943 ; centre de table en marbre, or et pierres dures (227 pièces : un forum romain d'époque impériale) de Giacomo Raffaelli (orfèvre, Rome, 1753-1836), réalisée pour Francesco Melzi en 1818. On peut continuer jusqu’à Menaggio, à peu près au centre du lac, village stratégique pour les échanges avec le Nord, habité dès la préhistoire, puis par les Romains et au Moyen âge, centre de foires et de marchés ; saccagé par les Grisons en 1523. Promenade possible dans l’ancien bourg et les restes du château (Photo ci-contre, la pointe de Menaggio). De là on prendra le bac pour Bellagio. Bellagio est un autre point stratégique, à la pointe qui sépare les deux branches du lac ; c’est un des lieux de villégiature les plus renommés des rives du lac, déjà occupé par les Romains : Pline le Jeune y aurait eu une villa. On peut parcourir les vielles rues de la ville, monter Villa Serbelloni, dont seul le magnifique parc est visitable, et redescendre au Sud de la ville à la villa Melzi, dont on peut parcourir le beau jardin.
Pronaos du Temple Volta
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