4.3. Roma - 7
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IV. La PEINTURE : 1) LE CARAVAGE ou le naturalisme dramatique, le luminisme (1571- 1614). - peintre indépendant qui ne peut être enfermé dans le baroque, - auteur de la plus remarquable révolution de tout l'art pictural italien en rejetant toutes les traditions - seule devise : peindre la nature et la servir - revient à une peinture réaliste et dramatique . par des contrastes violents d'ombre et de lumière, . par le choix de types et de sujets équivoques ou vulgaires : Bacchus, David, Narcisse (Galerie Borghese), Les Apôtres (aux ongles sales...),  La mort de la Vierge (modèle : cadavre d'une femme noyée ...), La vocation de Saint Paul (S. Marie des Anges), La vocation de Saint Matthieu (S. Louis des Français).   2) Annibale CARRACCI (1560-1509), originaire de Bologne mais invité à Rome en 1598 par le cardinal Odoardo Farnese pour orner la galerie du palais Farnese.     Giovanni Battista Gaulli, detto BACICCIA (1639-1709) : la voûte du Gesù (Triomphe du nom de Jésus, 1679), des SS. Apostoli (Triomphe de l’ordre franciscain, 1707), toiles de S. Andrea al Quirinale (1705),un portrait de Clément XI, et interventions dans de nombreux édifices.    Andrea POZZO (1642-1709) :  voûte de S. Ignazio(1691-5). Chapelle de S. Ignace au Gesù (1700). De nombreux autres peintres travaillent à Rome aux XVIe et XVIIe s. : Giovanni LANFRANCO (1582-1647), Carlo SARACENI (1579-1620), Orazio BORGIANNI (1578-1616),etc. DOMENICHINO (1581-1641), GUERCINO (1591-1666). Sculpteurs : Alessandro ALGARDI (1595-1654), François DUQUESNOY (1597-1643) ....  
Caravaggio, Jeune garçon avec panier de fruits (1593-4)
Caravaggio, Vocation de Matthieu (1599- 1600),
Caravaggio, S. Matthieu et l’Ange (1602). S. Louis des Français
Ci-dessous : Caravaggio, Conversion de S. Paul (1600- 01), Santa Maria del Popolo Crucifixion de S.Pierre (1600-01), Martyr de S.Matthieu (1599-1600), S. Louis des Français.
A gauche : : BACICCIA, Voûte du Gesù. À droite :  Andrea POZZO, Voûte de S. Ignazio (Triomphe de S. Ignace)
7) DU XVIIIe SIÈCLE À L’OCCUPATION FRANCAISE (1809-1814) ET À ROME CAPITALE (1870) Au XVIIIe s., les papes poursuivent les travaux d’urbanisme pour faire de Rome une véritable capitale digne de l’importance du nouvel empire chrétien : la fontaine de Trevi (Nicola Salvi, commencée en 1732, inaugurée en 1762), l’escalier de la Trinità dei Monti (Francesco De Sanctis, 1723-26, terminé par la pose de l’obélisque à son sommet en 1789), le port de Ripetta  (Alessandro Specchi, 1703-04, aujourd’hui détruit), le palais de la Consulta (Ferdinando Fuga, 1732- 34, sur la place du Quirinal), l’agrandissement du palais Doria Pamphilj (Gabriele Valvassori, 1731-34, au début de Via del Corso), en sont quelques exemples. De même, les décorations picturales se développent, réalisées par une pléiade de peintres, élèves des grands baroques ou peintres étrangers qui viennent travailler quelques années à Rome (Boucher en1728, Natoire en 1725, De Barbault en 1761, Füssli en 1770, Goya en 1770, David de 1775 à 1780 et de 1784 à 1785, Fragonard en 1756 et 1773, Hubert Robert de 1754 à 1765, etc.). Parmi les inspirateurs de beaucoup, il faut citer Giovanni Paolo Panini (1691-1765) et Giovanni Battista Piranesi (1720-1778) dont les vues de Rome (entre 1748 et 1760) sont une source essentielle.  C’est aussi l’époque où s’affirme de nouveau un goût néo-classique , renforcé par la présence de Johann Joachim Winckelmann (1717-1768, nommé Directeur des Antiquités Romaines à partir de 1763. Il vit à Rome depuis 1755). La ville devient vite un lieu privilégié du « Grand Tour » que pratiquent les jeunes nobles et les intellectuels du XVIIIe s., par exemple Goethe (Lire son Voyage en Italie, 1786-1788, Aubier 2 vol.), suivi par la plupart des préromantiques et des romantiques. Pendant l’été 1809,Napoléon prend possession de l’ État pontifical et le réorganise en deux départements, le Trasimène (capitale Spoleto) et le Tibre (capitale Rome) ; le patrimoine ecclésiastique est confisqué, beaucoup de couvents sont transformés en usines. Le Préfet du département est Camille de Tournon, un homme de grande capacité ; en cinq ans (1809-1814), il donne à Rome une autre figure. Il s’attaque au problème du chômage et de la pauvreté en développant l’activité productive (bâtiment, usines de textiles, fouilles archéologiques ...) ; il réorganise les marchés et les abattoirs, développe les transports, assainit la ville, institue des cimetières, endigue les rives du fleuve. Il mobilise des spécialistes pour les Commissions qui président aux travaux (Antonio Canova, Giuseppe Camporesi, Joseph Valadier ...) : restructuration de Piazza del Popolo (construction des exèdres latérales et de la route qui monte au Pincio), création de la promenade du Capitole et de la place Colonne Trajane, démolitions (de maisons autour du Colisée et sur le Forum) et réfection de nombreux édifices (le Panthéon est isolé, la place du Quirinal restaurée). Le meilleur de l’administration française ! Après la chute de Napoléon, avec le retour de Pie VII en 1815, Rome se referme sur elle-même, fait en sorte d’effacer toute trace de la présence française liée à l’idée révolutionnaire, conservant pourtant quelques éléments comme les tentatives de développement industriel : amélioration de la viabilité (les espaces publics sont pavés : les fameux pavés romains, les « sampietrini », dont on discute tant aujourd’hui, ou que l’on supprime), construction de l’usine à gaz, de la manufacture des Tabacs et du chemin de fer. Un premier plan régulateur, n’apparaît qu’en 1864, il inspirera ceux qui seront appliqués après 1870. Les fouilles sont reprises (le Forum en 1839-48), dans la perspective de rendre compatible la forme moderne de la ville et sa forme romaine (plans de 1842 et 1850) ; les plans de Rome dessinés par Piranesi, Nardini et Pirro Ligorio permettent de penser autrement le cadastre romain. Mais la Rome de Pie VII puis de Pie IX (1846-1878), après une période libérale, représente un régime très répressif, surtout à partir de la révolution de 1848 et de l’instauration de la République romaine (novembre 1848-juillet 1849) abattue par l’intervention de l’armée française commandée par le général Oudinot. Pie IX, qui s’était enfui à Gaète, rentre à Rome en avril 1850. Le cardinal Antonelli fait exécuter des dizaines de condamnations à mort et fait exiler des milliers de patriotes ; les deux dernières condamnations à la peine de mort pour raisons politiques (tentatives d’insurrection) sont exécutées le 24 novembre 1868 (Monti et Tognetti). Le 8 décembre 1869, le pape ouvre le vingtième Concile oecuménique, appelé « Vatican I » parce qu’il était le premier à se dérouler au Vatican, pour voter le dogme de l’infaillibilité pontificale en matière de foi et de morale (Pastor aeternus), malgré l’hostilité de la majorité des évêques italiens, dont 55 quittèrent le Concile avant le vote pour ne pas avoir à désavouer le pape. Un marchand d’allumettes qui criait « elles sont toutes infaillibles » fut arrêté ... Le XX septembre 1870, les troupes italiennes, profitant de la mauvaise situation française (le 19 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse et les troupes françaises de Rome retournent en France, le pape ne garde que la faible défense des gardes pontificaux), rentrent dans Rome par la Porta Pia, pratiquement sans résistance du pape : après Turin en 1861 et Florence en 1866, Rome devient la capitale du nouvel État monarchique italien. Le plébiscite du 2 octobre 1870 sanctionne l’action militaire (135.188 votants sur 167.548 inscrits : 133.681 votent en faveur du rattachement de Rome à l’Italie, 1507 votent contre  =  98,89% des votants, 79,79% des inscrits). Le pape se retire au Vatican, et excommunie la famille royale italienne et ceux qui en sont solidaires. L’Italie unifiée commence son existence sous un régime de séparation entre l’Église et l’État : « Une Église libre dans un État libre », disait Cavour.    Il faut donc adapter la ville à son rôle nouveau, et d’abord loger le nouveau pouvoir, famille royale, ministères, fonctionnaires, nouvelle classe dirigeante, et donner à la ville une viabilité intérieure plus grande : on éventre de nombreux quartiers pour réaliser quelques grandes rues, comme la via Vittorio Emanuele, on « assainit » le ghetto juif ; le Quirinal devient résidence des rois d’Italie, et on installe tout autour, en particulier via XX Settembre et dans la nouvelle Via Nazionale, les nouveaux Ministères, dans d’anciens palais réadaptés ou dans de nouvelles constructions. Les aquarelles de Ettore Roesler Franz ont conservé des images des rues ou quartiers qui ont été démolis ou modifiés après 1870. Les quais du Tibre sont aménagés et de nombreux ponts construits. Des parcs publics sont ouverts dans les jardins des anciennes résidences patriciennes. Restera le problème des constructions populaires, à une période où le nombre d’habitants grossit à grande vitesse (d’une part l’afflux de fonctionnaires civils et militaires, d’autre part les paysans de la périphérie, logés dans des baraques, souvent expropriés pour la construction d’immeubles ou de villas). Rome passe donc très vite de sa situation de gros bourg agricole à celle d’une ville moderne, elle devient un vaste chantier où la spéculation immobilière et la corruption s’en donnent à coeur joie. Un des rares événements culturels du XXe siècle sera l’Exposition Universelle de 1911 et ses conséquences sur l’urbanisme : urbanisation du quartier de la Vittoria, et ouverture des musées (Galerie d’Art Moderne) de la Valle Giulia. C’est aussi en 1911 qu’est inauguré le Monument à Victor Emmanuel II sur le côté du Capitole, faisant disparaître la Tour de Paul III et les constructions anciennes. Le fascisme se livre à une entreprise de démolition destructrice, pour ouvrir des espaces favorables à sa propagande : par exemple, l’ouverture de la Via dei Fori imperiali pour les grands défilés politiques, qui élimine un des derniers quartiers populaires du Moyen-Âge et repousse les habitants dans les « borgate » de la périphérie, l’isolation du Capitole et du Mausolée d’Auguste, l’ouverture de la Via della Conciliazione. Par contre surgissent une Cité Universitaire, les studios de Cinecittà, les installations sportives du Foro Italico, les premières constructions du quartier de l’EUR, pour le projet, interrompu par la guerre, de l’Exposition Universelle de 1941-2 ; de grands architectes, Marcello Piacentini, Adalberto Libera, Luigi Piccinato donnent à Rome une partie de l’aspect qu’elle a encore aujourd’hui. Le projet d’ouverture de la Via della Conciliazione, élaboré par Marcello Piacentini, ne se réalisera qu’en 1950. En 1945, Rome avait un million et demi d’habitants ; stable depuis les années 70, elle en a aujourd’hui deux millions et demi, et l’agglomération (la plus grande d’Italie) environ 4 millions et demi. Par contre la surface urbanisée a triplé depuis 1950 : le nombre des familles augmente du fait de la diminution du nombre d’enfants, la demande de locaux administratifs et commerciaux s’est développée, l’augmentation de la valeur des terrains proches du centre repousse de plus en plus la population  du centre vers la périphérie. L’augmentation rapide de la population au lendemain immédiat de la guerre met au premier plan le besoins de logement ; face à une administration débordée, souvent corrompue, les propriétaires de terrains (dont le Vatican) imposent leur politique de construction, et la vie économique de Rome tourne autour de la propriété immobilière ; le résultat est l’incohérence de l’urbanisme, la transformation anarchique de terrains non constructibles et agricoles en terrains constructibles, l’abondance de quartiers mal construits, sans souci de respect des lois et de l’hygiène, qui deviendront des lieux de délinquance difficiles à contrôler, le développement des inégalités sociales où, à côté de fortunes colossales de quelques entrepreneurs du bâtiment et de quelques propriétaires augmente une pauvreté accrue par le flux des immigrés venus du Latium et du Sud. Le quartier de la Magliana en est un exemple caractéristique : construit en dessous des digues du Tibre, il est souvent inondé ; la médiocrité de la construction fait que les canalisations ne fonctionnent pas et que l’hygiène est désastreuse ; une bande de délinquants a pris possession du quartier dans les années 80, et y rend la vie souvent difficile (Cf le roman du juge Giancarlo De Cataldo, Romanzo criminale, Einaudi 2002 ; traduction française : Roman criminel, Éditions Métailié, 2006, adapté au cinéma par Michele Placido). Le plan d’urbanisme voté par le conseil municipal de centre-droit en 1962 ne règle aucun problème. Les scandales de corruption et de spéculation immobilière se sont multipliés. Une autre conséquence de cette politique fut l’augmentation du trafic routier, qui, jointe à l’absence d’une politique de transport public, crée un état de congestion permanente et rend actuellement difficile la vie romaine, malgré la construction de deux lignes de métro et du « Grande Raccordo anulare », le boulevard de ceinture qui entoure la ville et distribue les accès au centre ville. Un phénomène typique de Rome est la construction abusive, fruit des destructions des quartiers populaires par le fascisme et de l’augmentation de la population pauvre ; une des formes qui se développe est celle de la « borgata », extérieure au centre ville, faite de baraques sans eau, sans électricité, sans rues bien tracées, que Ettore Scola a évoquées avec réalisme dans son film de 1976, Brutti, sporchi e cattivi, Affreux, sales et méchants. Lorsque l’administration de centre gauche, de 1976 à 1985, fait un relevé des installations abusives afin de les éliminer ou de les restaures, elle enregistre 15.000 hectares de noyaux d’habitation abusifs et une population estimée à 900.000 personnes, soit un tiers de toute la ville. À partir des années 70-80, Rome a connu d’autres changements, comme le développement de nouvelles industries, le long du Raccordo Anulare ou des anciennes voies consulaires : chimie, optique, électronique, informatique, industrie aérospatiale ; mais c’est surtout le secteur tertiaire qui assure la vie économique de la ville : il représente environ 80% de la population active ; parallèlement aux bureaux, locaux professionnels et aux administrations, le tourisme a envahi le centre historique, vidant la ville de ses habitants au profit de restaurants, magasins d’articles de souvenirs et autres réponses à la demande principale ; la population de la ville historique, à l’intérieur des murailles d’Aurélien est passée de 424.000 en 1951 à 165.000 en 1971 et a encore diminué tout au long des années 90. Par ailleurs, Rome capitale a concentré dans son centre l’ensemble des organismes dirigeants du pays, dont les administrations occupent de plus en plus de place : Présidence de la République (Quirinal), gouvernement (Palazzo Chigi, siège du Premier Ministre), Parlement (Chambre des Députés à Montecitorio et Sénat à Palazzo Madama), Ministères qui ont gardé leur siège central, même quand ils se sont installés aussi à l’EUR, aux espaces plus confortables. Cette « ville politique » a aussi une conséquence sur le trafic, par l’abondance des voitures de fonction, les places transformées en parkings réservés, mais aussi les rues bloquées par des défilés et manifestations syndicales ou politiques à l’adresse du gouvernement et du Parlement. Enfin, l’image de la ville a peu changé aux XXe et XXIe siècles. L’arrivée de municipalités de centre gauche plus cohérentes et plus créatives (deux maires de gauche furent Francesco Rutelli et Walter Veltroni) a permis quelques restaurations et constructions nouvelles, tirant parti des avantages financiers du Championnat du monde de football en 1990 et du Jubilé de 2000 : le Musée et la Galerie Borghese rouverts après dix ans de restauration ; le Palazzo Massimo, le Palais Altemps, l’ancienne centrale thermoélectrique Montemartini et l’ancienne usine de la Birra Peroni ont accueilli quelques oeuvres splendides de sculpture de l’ancien Musée National Romain ; quelques places historiques ont été restaurées (Montecitorio, Chiesa Nuova, Vittorio, Campidoglio où on a installé une copie contestée de la statue de Marc Aurèle). Parmi les constructions nouvelles, le Centre Culturel Islamique, la Mosquée, inaugurés en 1993 (Paolo Portoghesi et Vittorio Gigliotti), l’Auditorium de Renzo Piano dont la troisième salle est ouverte en décembre 2002 En 2003, Rome s’est dotée d’un nouveau Plan Régulateur Général qui ouvre de nouvelles perspectives pour le développement urbain qui prévoit une réforme des modes de trafic, le maintien des grands espaces verts, la récupération des banlieux désastrées, l’interdiction de constructions nouvelles sur près de 70% de la superficie urbaine, un projet de Nouvelle Foire sur le trajet Rome-Fiumicino, dix fois plus grande que l’actuelle, sur une surface de 210.000 m2, prévue pour 2010, et l’ouverture d’un immense parc archéologique de l’ancienne Via Appia Antica au Capitole, ... dont on discute depuis plus de 20 ans ! J. G. Texte revu le 5 juin 2015 Vous trouverez dans la rubrique [Voyages]  une série d’itinéraires possibles, proposés pour voir le maximum de lieux caractéristiques en un minimum de temps : cinq à six jours à passer à Rome, y compris les journées à Tivoli et à Ostie. Ce n’est qu’une proposition ; en fonction de ce que vous connaissez déjà ou de ce que vous avez le plus envie de voir, vous pourrez vous laisser aller à des flâneries romaines un peu guidées qui sont peut-être le meilleur moyen de goûter le charme de Rome, à deux ou en petits groupes. Vous pouvez aussi les diviser autrement. L’important est de lire !
Andrea Tempesta, Plan de Rome (1593)
Francesco Guardi, Porto di Ripetta, orto di Ripetta d’après Piranesi.
Piranesi, Porto di Ripetta
Enterrement du pouvoir temporel du pape représenté sous forme de porc, par Bixio et Cadorna (Caricature de La Rana, 30 septembre 1870).
Saint Pierre avant 1936
Saint Pierre après 1950
Rome, Champ de Mars : en haut, à g. le Tribunal ; au centre, Piazza del Popolo où conduit la Via di Ripetta ; en haut à dr. la Villa Médicis ; au centre g., la Place Navona, à dr. de laquelle on voit le Palazzo Madama, et plus à dr. la coupole du Panthéon ; un peu plus haut, la façade de Montecitorio ; plus bas, les restes romains du Largo Argentina, où passe de dr. à g. le Corso Vittorio Emanuele ; en bas, à dr. la Piazza Cairoli et l’église San Carlo ai Catinari ; un peu plus haut à g., la coupole de S. Andrea della Valle ;en bas à g., le Palais Farnese surmonté de la Place Farnese et, au-dessus, de la Place Campo dei Fiori
Antonio Lafréry, Les 7 églises de Rome, 1575, gravure faite à l’occasion du jubilé de 1575. Les basiliques sont ici représentées sous l’aspect qu’elles avaient à l’époque. La visite des 7 églises a été instituée au XVIe s. par St Philippe de Neri qui voulut unir à la célébration religieuse une « ballade » à la campagne. La fête est encore célébrée aujourd’hui, mais au lieu de se dérouler à pied comme alors, elle se fait en car et en voiture et provoque, la veille de l’Ascension, des embouteillages monstrueux, en particulier les années de jubilé. Les 7 églises sont : S. Pierre (en bas), Ste Marie Majeure, S. Laurent Hors les Murs, Ste Croix en Jérusalem, S. Jean de Latran, S. Sébastien (en haut ; à côté, la tombe de Cecilia Metella, en forme de tonneau), S. Paul Hors Les Murs (en dessous, la pyramide de Cestius à la Porte S. Paul et le Mont Testaccio). On voit à dr. Ste Marie du Trastevere ; en bas à g. S. Maria del Popolo et la Porte Nord de Rome : le Nord est désormais en bas des plans, c’est de là qu’arrivent le plus de pèlerins.
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